Le financement du permis B par le CPF

Depuis le 15 mars 2017, le permis B peut être financé via les heures de formation acquises sur le CPF.

Le ministère du travail a publié un questions/réponses sur la prise en charge et le financement de ce permis B par le CPF:

https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/cpa_permis_de_conduire_questions_-reponses.pdf

Par ailleurs, pour les modalités de prise en charge par Uniformation, vous trouverez ci-dessous le lien :

https://www.uniformation.fr/Actualites/Passer-son-permis-B-grace-aux-heures-CPF-c-est-possible

Désignation des conseillers prud’homaux

La campagne pour la désignation des conseillers prud’homaux est lancée.

Nous vous rappelons qu’en 2017, les conseillers prud’homaux ne feront plus l’objet d’une élection mais d’une désignation, sur proposition des organisations professionnelles,  par un arrêté conjoint du Ministère du Travail et de la Justice. La durée du mandat est portée à 4 ans.

A cet effet, l’UDES a mis en place un ensemble de documents relatifs à cette désignation, aux modalités, au dossier à  fournir pour les personnes intéressées.

Pour notre secteur, il est important que les directeurs, directrices, président(e)s se mobilisent.

Vous trouverez les documents ci-après:

1. Notice

2. Fiche candidature

3. Delegation autorité

4. Livret candidat

5. Pièces justificatives à fournir

 

Le portail CPA opérationnel

Le portail internet sur le compte personnel d’activité, regroupant le compte personnel de formation, le compte de pénibilité et enfin le compte d’engagement citoyen, est activé.

Chaque salarié pourra ouvrir un compte à l’adresse suivante: https://www.moncompteactivite.gouv.fr/cpa-public/

Les salariés pourront alors consulter les droits acquis au titre de ces trois comptes.

Le Ministère du Travail a lancé une campagne de communication pour faire connaitre le CPA: https://travail-emploi.gouv.fr/grands-dossiers/cpa/article/faites-connaitre-le-cpa

 

 

Valeur du point à partir du 1er janvier 2017

Le SERQ et les syndicats de salariés n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur la valeur du point pour l’année 2017.
Ne souhaitant pas geler le point, le SERQ émet une recommandation visant à valoriser le point de 0.5% et à le porter à 9,21 euros à partir du 1er janvier 2017.
Attention :
  • Pour le coefficient 160, actuellement inférieur au Smic, il se voit appliqué le smic;
  • Pour le coefficient 170, actuellement inférieur à l’ancien coefficient 170 + ajustement conventionnel, il se voit appliqué la même rémunération qu’auparavant;
  • Pour le coefficient 180, actuellement inférieur à l’ancien coefficient 180 + ajustement conventionnel, il se voit appliqué la même rémunération qu’auparavant.

Instauration d’un crédit d’impôt sur la taxe sur les salaires

La Loi de Finances  de l’année 2017 a mis en place un crédit d’impôts pour :

  • des associations ;
  • des fondations reconnues d’utilité publique ;
  • des centres de lutte contre le cancer ;
  • des syndicats professionnels ;
  • des organismes de complémentaire santé régis par le Code de la mutualité.

Ce crédit d’impôt au taux de 4% pour les salaires inférieurs à 2.5 fois le smic vise à redonner de la marge  et de la compétitivité au secteur à but non lucratif.

Ce crédit d’impôt sera instauré le 1er janvier 2017. En revanche, il ne produira effet qu’en janvier 2018 (pour les rémunérations versées en 2017).

Une communication sera également réalisée dans l’Info SERQ de janvier 2017.

Ci-joint un lien officiel qui explique le mécanisme de ce crédit: https://www.associations.gouv.fr/credit-d-impot-de-taxe-sur-les-salaires.html

 

 

L’importance de former ses salariés

La jurisprudence est de nouveau intervenue, par un arrêt en date du 30 novembre 2016 n°15-15162, pour faire une piqûre de rappel sur l’importance pour l’employeur d’assurer « l’adaptation des salariés à leur poste de travail et veille au respect de leur capacité à occuper un emploi, au regard notamment de l’évolution des emplois, des technologies et des organisations ».

Dans cet arrêt, un salarié avait travaillé durant 30 ans comme manutentionnaire chez son employeur et n’avait fait l’objet d’aucune proposition de formation et n’en avait réclamé aucune. La Cour de cassation retient le manquement de l’employeur à son obligation de former ce salarié et confirme la décision de la cour d’appel qui le condamne au versement de dommages et intérêts.

Une particulière vigilance doit être, par conséquent, portée sur les salariés disposant d’une longue carrière au sein des structures. L’occasion est donnée notamment lors des entretiens professionnels d’évoquer ce sujet.

Nous vous rappelons également que la clause de sauvegarde prévue par la convention collective des régies de quartier a été modifiée et sanctionne également, en octroyant des points supplémentaires aux salariés qui remplissent certaines conditions, l’employeur qui n’a pas proposé des formations à ces salariés. Nous vous invitons à prendre connaissance de la clause de sauvegarde dans sa version applicable au 1er janvier 2017.

Obligation de formation des salariés

Certaines infractions routières : une obligation de dénoncer les salariés

L’article 34 de la loi sur la Modernisation de la Justice du XXIe siècle impose aux employeurs qui mettent à disposition des véhicules de service et ou de fonction de déclarer l’identité des salariés ayant commis certaines infractions routières sous peine d’une amende afin de responsabiliser les conducteurs et de participer à la sécurité routière.

Le Législateur a procédé à une réécriture de l’article L.121-6 du Code de la route, rédigé comme suit « lorsqu’une infraction constatée selon les modalités prévues à l’article L. 130-9 a été commise avec un véhicule dont le titulaire du certificat d’immatriculation est une personne morale ou qui est détenu par une personne morale, le représentant légal de cette personne morale doit indiquer, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception ou de façon dématérialisée, selon des modalités précisées par arrêté, dans un délai de quarante-cinq jours à compter de l’envoi ou de la remise de l’avis de contravention, à l’autorité mentionnée sur cet avis, l’identité et l’adresse de la personne physique qui conduisait ce véhicule, à moins qu’il n’établisse l’existence d’un vol, d’une usurpation de plaque d’immatriculation ou de tout autre événement de force majeure.

Le fait de contrevenir au présent article est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe ».

Le décret du 30 décembre 2016 précise les infractions concernées :

  • Le port de la ceinture,
  • L’usage du téléphone tenu en main,
  • L’usage des voies et chaussées réservées à certaines catégories de véhicules ;
  • La circulation sur les bandes d’arrêt d’urgence ;
  • Le respect des distances de sécurité entre les véhicules ;
  • Le franchissement et le chevauchement des lignes continues ;
  • Les signalisations imposant l’arrêt des véhicules ;
  • Les vitesses maximales autorisées ;
  • Les dépassements.

Pour ces infractions, l’employeur est dans l’obligation, lorsqu’il met à disposition un véhicule, de déclarer l’identité de la personne qui était au volant de ce dernier dans un délai de 45 jours à compter de l’envoi ou de la réception de l’avis de contravention. A défaut, l’employeur encourt une contravention de 4e classe (750 euros).

Nous vous rappelons que jusqu’à maintenant, l’employeur pouvait ne pas dénoncer la personne derrière l’infraction en payant l’amende et sans que le salarié ne perde ses points de permis.

Il appartient, en conséquence, aux employeurs d’être vigilant sur les véhicules mis à disposition en prévoyant une procédure (ex : carnet de bord) et un suivi des conducteurs (notamment lorsque le véhicule est utilisé par différents conducteurs).

décret infractions routières

Vigilance sur les contrats à temps partiel

Par un arrêt en date du 23 novembre 2016, la Cour de cassation s’est, de nouveau, prononcée sur la rédaction des contrats de travail à temps partiel. Elle confirme sa position rigide s’agissant des mentions obligatoires sur le temps de travail à y prévoir.

La plus Haute juridiction rappelle qu’il est impératif, sous peine de requalification en contrat à temps plein, que le contrat prévoit :

  • La durée du travail;
  • La répartition de cette durée en fonction des jours de la semaine ou des semaines du mois;
  • Des possibilités de modification de cette répartition.

La Cour de cassation va encore plus loin en décidant que les avenants temporaires modificatifs du contrat initial doivent également comporter les mentions ci-dessus rappelées sous peine de requalification de la relation en temps plein.

Jurisprudence temps partiel

 M. Amara NAIT AMER
Chef projet
Droit social

Assemblée Générale 2017

L’AG du SERQ se tiendra vendredi 16 juin à la suite de l’AG du CNLRQ.

Les invitations ont été adressées par courrier au mois de mars.

Ce moment de travail important pour le réseau aura lieu à la Grande Motte, dans une ambiance certainement aussi conviviale !